Les produits jetables représentaient 74 % des exportations totales de vape de la Chine vers les États-Unis au premier semestre 2023

Les exportations chinoises de vape vers les États-Unis au premier semestre 2023 représentaient 48,20 % de la valeur des exportations de l'année dernière, soit 1,489 milliard de dollars. Pendant ce temps, les États-Unis sont de plus en plus préoccupés, car non seulement la plupart de ces exportations sont des vapes jetables, mais beaucoup sont également fabriquées pour ressembler à des articles de papeterie tels que des clés USB et des surligneurs.

Bien sûr, ce n’est pas une nouvelle. Non seulement les États-Unis sont de plus en plus préoccupés par l'afflux de produits jetables en provenance de Chine, mais les médias de la semaine dernière ont été saturés de gros titres sur une nouvelle vague de produits déguisés en fournitures scolaires, affluant de Chine. Beaucoup de ces produits sont conçus pour ressembler à des surligneurs, des clés USB, des stylos à bille et même des téléphones. Les reportages indiquaient que ces vapes sont jetables, disponibles dans une gamme de saveurs adaptées aux enfants et non réglementées.

Entre-temps, la Chine a régulièrement mis à jour sa réglementation sur la vape et les règles de gestion des cigarettes électroniques sont entrées en vigueur le 1er octobre 2022. L'industrie chinoise évoluait dans une zone grise depuis des années et un mouvement vers une réglementation a commencé vers 2020. Entre autres choses , la nouvelle réglementation a interdit 122 arômes de vape, comme le propose l'Administration nationale du monopole du tabac (STMA), y compris de nombreux arômes de fruits et d'alcool.

Les nouvelles mesures comprennent une modification du monopole national du tabac, l'étendant aux cigarettes électroniques, obligeant ainsi les entreprises locales à s'enregistrer auprès de l'autorité du tabac. De plus, les fabricants locaux doivent désormais obtenir une licence supplémentaire pour prouver qu'ils disposent de fonds suffisants pour la production, ainsi que d'installations et d'équipements adéquats répondant aux normes établies. La STMA a publié des lignes directrices décrivant le processus permettant aux fabricants chinois de cigarettes électroniques d'obtenir la licence de fabricant requise.

Et bien que les nouvelles réglementations ciblent principalement les vapes vendues en Chine, de nombreuses nouvelles exigences sont également définies pour les produits exportés. Un résumé de la réglementation mise à jour indique que lorsque les produits sont destinés à l'exportation, le fabricant doit déposer une notification d'exportation sur la plateforme. De plus, les produits doivent être transportés directement de l'entrepôt du fabricant jusqu'au lieu désigné par la douane.

En novembre 2022, la STMA a également annoncé de nouvelles limites sur la quantité de produits de vapotage, les niveaux d'aérosols et de nicotine autorisés à l'exportation, ainsi que sur les quantités pouvant être transportées par chaque personne à la fois. Dans une déclaration conjointe avec le Bureau national des postes, la STMA a déclaré qu'une personne ne pouvait pas transporter plus de six appareils pour fumer à différents endroits à la fois. Le nombre de cartouches de vape ne doit pas dépasser 90, le nombre de produits, y compris les appareils jetables, vendus en combinaison avec des cartouches de cigarette électronique et des appareils à cigarettes ne doit pas dépasser 90. Bien que la quantité de matériaux d'atomisation électronique tels que les e-liquides ne puisse pas dépasser 180 millilitres.

En ce qui concerne les exportations, la quantité de vapes livrées autorisée est de deux ensembles par expédition et de 6 cartouches ou dispositifs contenant des cartouches, y compris des vapes jetables, avec un volume total de liquide ne dépassant pas 12 millilitres. Alors que la limite sur les aérosols tels que les e-liquides est de 12 millilitres par pièce. De plus, la livraison de produits tels que les appareils de vape, les cartouches et les e-liquides est limitée à une unité par personne et par jour.

Parallèlement, ces restrictions ont fait souffrir les actions des marques grand public chinoises. En effet, un actionnaire de la marque chinoise Relx avait intenté une action en justice aux États-Unis contre le fabricant chinois d'e-cigarettes, accusant l'entreprise de ne pas avoir pris en compte la réglementation chinoise imminente lors de sa demande d'introduction en bourse aux États-Unis en octobre 2020. Selon Selon ECigIntelligence, l'investisseur Alex Garnett a accusé RLX de ne pas mentionner les facteurs de risque posés par les efforts de la Chine pour aligner les réglementations sur la vape sur celles des cigarettes.

Par ailleurs, une équipe de recherche de Shanghai a entrepris de déterminer les perceptions des produits de vapotage et la prévalence de leur utilisation parmi les adultes locaux. L'étude, intitulée « Sensibilisation et utilisation de la cigarette électronique chez les résidents adultes de Shanghai, en Chine », a utilisé les données d'une enquête représentative menée à Shanghai en 2019 et menée des entretiens en face-à-face dans 3 200 ménages.